brahim Akef :L'histoire passionnante d'un homme passionné
17/11/2008 21:24
HOMMAGE AU MAITRE DE LA DANSE ORIENTALE
Le centre culturel d’Egypte a abrité le 13 Novembre 2008 une soirée exceptionnelle hommage au grand chorégraphe Ibrahim Akef qui nous a quitté le 9 Mars 2006, en présence de l’équipe du spectacle ‘Qui a tué Ibrahim Akef’ ainsi que son fils Atef Akef.
Né en 1923 dans le monde du cirque ,Ibrahim Akef apprend l’acrobatie avant même de marcher ,très vite il est attiré par la danse baladie qu’il enseigne à Naima Akef ,sa cousine et promise avec qui d’ailleurs il quitte le cirque pour rejoindre Le Caire ,les débuts sont difficiles mais il parvient à décrocher des postes de figurants dans un grand Casino du Caire ,où Naima se fait remarquer par Faousi ,un réalisateur égyptien qu’elle épousera avec la bénédiction d’Ibrahim Akef qui vois devant lui un long chemin pour faire de son rêve artistique une réalité .
En effet, avant Ibrahim la danse orientale n’était pas codifiée, il va donc codifier cet art afin de l’enseigner, au même titre que Mahmoud Reda codifiera la danse folklorique bédouine.
Pour lui, la danse était une nécessité vitale, le mouvement est la vie et son sommet est la danse, là où l’être est en harmonie, la danse cultive la paix intérieure.
Ibrahim Akef a vécu son rêve et en a sacrifié son amour, Naima jouera dans de nombreux films mais malheureusement nous quittera très vite, n’oubliant pas son réel amour elle fait promettre à son mari de faire appliquer sa dernière volonté : se faire enterrer par Ibrahim .Ce dernier vivra ce jour comme le plus difficile de toute sa vie.
Ibrahim Akef était un maître passionné finalement peu connu car il vivait à l’ombre des stars qu’il a accompagné au sommet telles que Samia Gamal, Carioca, Naima Akef, Zinette Relui et Dina qui exporte cet Art dans le monde entier .La célébrité ne l’intéressait pas, seule la satisfaction de produire des Stars lui importait.
On se souviendra de Ibrahim Akef comme d’un Maître de la danse orientale qui a su élever cet art à son plus haut niveau en lui consacrant toute sa vie.
Exposition Oum Kalthoum à l'Institut du Monde arabe du 17 juin au 2 novembre
L'Institut du Monde arabe (IMA) à Paris organisera du 17 juin au 2 novembre une exposition baptisée "La quatrième pyramide", consacrée à la chanteuse égyptienne Oum Kalthoum, qui demeure la grande voix de la chanson arabe 33 ans après sa mort. L’exposition retracera en quatre volets le parcours et les différentes facettes de cette humble femme d’origine paysanne, véritable icône, proche du peuple tout en étant inaccessible. La première section, "L’Egyptienne", s’attachera à faire découvrir la femme Oum Kalsoum, née dans un petit village du delta du Nil, dans une Egypte en plein bouleversement.
La deuxième, "Le Talent", mettra en avant l’interprète et tâchera de faire comprendre les raisons du succès d’Oum Kalthoum, à qui le peuple arabe voue un véritable culte: la musique, les textes et surtout les intonations de sa voix, tour à tour sévère ou sensuelle. La troisième, "L’engagement", racontera son implication dans la vie publique, comme militante des droits de la femme et porte-drapeau d’une certaine unité panarabe. La quatrième, "L’Héritage", présentera différentes œuvres de plasticiens contemporains, stylistes, accessoiristes, reprenant l’image de cette dame aux lunettes fumées et foulards de soie, et des vidéos d’artistes actuels interprétant ses chansons.
